5 au 10 mars 2024
23 Oct 2019

SH – Seizièmes de finale : Axelsen met fin aux espoirs français

C’était une grosse journée pour le tableau de Simple Messieurs, aujourd’hui à Paris. Le champion du monde Kento Momota a montré des signes de fatigue lors de son premier match. L’Inde, elle, a vu tous ses joueurs tomber un à un, en commençant par le vainqueur de l’édition 2017, Srikanth Kidambi. Côté européen : le Danemark n’alignait pas moins de 4 joueurs. Parmi eux un certain Viktor Axelsen qui a éliminé de façon sévère mais juste le dernier joueur français encore présent dans le tableau, Thomas Rouxel.

L’affrontement Rouxel/Axelsen : la marche était trop haute pour le Français

Repêché à la dernière minute, Thomax Rouxel n’as pas eu le tirage le plus simple et a hérité du Danois Viktor Axelsen.

Bien que diminué par une blessure, le Français comptait crânement jouer sa chance. Il a opposé une réelle résistance, bien que brève, au joueur danois. Rien de tel pour réveiller le public de Coubertin. A la pause à 11, Thomas n’est mené que de 4 points. Mais Axelsen n’a pas le temps de s’attarder. Son objectif est clair et affiché : finir vite pour avoir un maximum de temps de repos avant la suite de la compétition. Il a alors sorti le grand jeu : smashs percutants, défenses précises, déplacements propres. Le Français a eu beau courir et frapper comme un diable, le volant revenait toujours. Et forcer ses coups ne lui aura servi qu’à faire des fautes directes. Le Danois gagne donc logiquement ce match (21-9 / 21-6).

Le Français n’aura pas réalisé l’exploit que son public espérait. Diminué par des problèmes au dos depuis quelques semaines, Thomas Rouxel garde tout le positif de cet affrontement : « C’était compliqué. Je ne jouais pas à 100% et c’est un peu frustrant de pas être à fond à Coubertin. Mais bon j’ai essayé de prendre plaisir le plus possible, mais c’est vrai que c’était compliqué. C’est de bons matchs tests, même si ça reste frustrant. Mais bon, je suis content quand même d’avoir fait un petit passage ici. […] C’est la première fois que je joue dans un tournoi si élevé ».

Kento Momota s’est fait peur

Le champion du monde en titre, Kento Momota, a frôlé l’élimination.

Fatigué par toutes les finales disputées et le peu de temps de repos accordé, la star japonaise a souffert. Moins précis, moins vif, moins rapide. Son adversaire, le joueur de Taïpeï Wang Tzu Wei, loin dans le classement mondial, n’a pas laissé passer l’occasion. Il a remporté, à la suprise générale, le premier set (21-15). Le bruit a alors commencé à circuler dans les couloirs de Coubertin : « Momota va être éliminé, Momota est out ! ». Mais le champion du monde a des ressources et a rappelé à tout le monde qu’il est le numéro 1 en renversant la vapeur et en remportant le gain du 2ème set (21-15).

Le 3e set s’est joué à couteaux tirés. Le Japonais mène, mais de peu. Il aura fallu attendre jusqu’au money time pour le voir se détacher et accéder enfin aux huitièmes de finale (15-21 / 21-15 / 21-16)

Les Indiens perdent leurs repères

Chou Tien Chen, le chouchou de Coubertin, n°2 mondial actuel et l’homme en forme du moment avec Momota, a frôlé l’élimination dès le premier match. Face à l'indien Srikanth Kidambi, il a concédé le premier set 15/21 avant de se ressaisir et d'empocher les deux suivants pour filer en huitièmes de finale (15-21 / 21-7 / 21-14).

Le Japonais Kenta Nishimoto, finaliste malheureux il y a deux ans, doit affronter lui un autre Indien : Sameer Verma. Et il aura fallu attendre près d’1h23 de jeu avant d’avoir enfin un dénouement à un véritable match marathon. Le Japonais élimine le joueur indien : 20-22 / 21-18 / 21-18. Nishimoto sera opposé en huitième de finale à Anders Antonsen.

Victoire facile pour le représentant d’Hong-Kong, Ng Ka Long Angus face à l’Indien Parupalli Kashyap (21-11 / 21- 9). Décidément, c’était une journée sans pour la délégation indienne.

Les stars assurent

Nouvelle star du badminton danois, Anders Antonsen a débuté son tournoi face à Misha Zilberman d’Israël. Une entrée en matière solide du vice-champion du monde cet été à Bâle, qui s'est imposé nettement 21-10 / 21-8. 

Le vainqueur de l’édition 2018, Chen Long, aura dû attendre le début de la soirée pour enfin pouvoir entrer sur le terrain. Il fait parti des favoris de cette année mais il a d’abord dû écarter de son chemin le plus jeune des solistes danois, Rasmus Gemke. Presque une formalité pour le champion olympique chinois. Il s’impose sans trop forcer (21-14 / 21-12) et entame sa compétition de la meilleure des manières.

On prend les mêmes et on recommence ? Le Danois Jan O Jorgensen et l’Indonésien Jonatan Christie, après s’être affrontés la semaine dernière au premier tour de l’Open du Danemark (victoire de l’Indonésien en 3 sets), se retrouvent de nouveau opposés pour leurs débuts dans le tournoi. Et une nouvelle fois, c’est l’Indonésien, tête de série 6, qui l’emporte mais en deux sets cette fois (21-15 / 21-16).

Autre représentant européen : le hollandais Mark Caljouw doit lui abandonner au cours du 3ème set. C’est donc le joueur de Hong-Kong Lee Cheuk Yiu qui accède aux huitièmes de finale (21-18 / 16-21 / 16-16).

On notera aussi la large victoire de Kanta Tsuneyama (21-15 / 21-7) face au joueur de Hong-Kong Wong Wing Ki Vincent.

 

A l’affiche demain : un alléchant duel Momota/Vittinghus qui promet un sacré spectacle, ainsi qu’un duel fratricide entre deux légendes chinoises : Lin Dan contre Chen Long. Un match qui pourrait avoir une importance cruciale en vue d’une potentielle qualification olympique.

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