Demi-finales - DD : L'édition 2017 sans la Chine et le Japon !

Après avoir fait monter l’intensité de la salle d’un cran supplémentaire, la mascotte Plumy accueillait les premiers Doubles Dames : les Japonaises Mastumoto/Nigahara qui abordaient leur troisième Superseries de l’année contre la nouvelle paire Coréennes Lee/Shin. La nouvelle formation coréenne est une habituée des grands rendez-vous, soit individuellement avec leurs anciennes partenaires respectives (So Lee Hee est finaliste Double Dames de l’édition 2016), soit ensemble avec notamment la récente victoire au Superseries Premier, le Danemak Open et l’US Open en Juillet où elles ont battu en finale…leurs adversaires du jour.

Pas de round d’observation, les Coréennes ont attaqué d’entrée de jeu et ont fait reculé les Japonaises fébriles en début de match à l’image de Mastumoto qui se chauffait le poignet à chaque point perdu. Beaucoup de fautes directes et d’imprécision de la part des Japonaises ont laissé les Coréennes dominer le premier set 21-12. Ces dernières ont tapé fort et ont trouvé des angles assassins. Dans une salle quasi comble et avec un public survolté, les Coréennes ont su varier le jeu pour prendre à nouveau le contrôle du second set et enlevé toute chance au Japon de victoire au Yonex IFB. 2 sets secs (21-12, 21-14). Seug Chan Shin indique « qu’elles vont donner le meilleur d’elles même demin pour la finale ».

Le Double Mixte indonésien Ahmad/Natsir qualifié pour la finale au détriment de la Chine apparaissait comme les prémices d’un changement dans le palmarès des Yonex IFB. Pas de Chine en finale du doubles dames cette année avec un match à sens unique pour Polii/Rahayu. Les championnes olympiques n’ont tout simplement pas su répondre aux Indonésiennes. « Nous nous sommes préparées à ce match difficile, mentalement et au niveau de la stratégie » a déclaré la joueuse Greysia Polii, « Elles ne sont pas débutantes, elles sont championnes du monde ».

« Indonesia ! Indonesia ! » Les supporteurs indonésiens présents à Coubertin ont constamment soutenu cette paire prometteuse. Les tenantes du titre sont donc restées aux portes de la finale. Trop de fautes directes, incapables de changer le jeu imposé par les Indonésiennes qui montrent au public une paire qui fonctionne à merveille. « Elle (ndr Apriyani Rahayu) veut toujours apprendre du coach, de moi, d’elle-même, du match précèdent, gagné ou perdu et prendre la part positive. "Je suis fière d’elle » a expliqué Greysia Polii, de 11 ans l’ainée de sa partenaire. Les Chinoises sont sorties impuissantes en 2 sets (21-5, 21-10)

Le plateau de jeu de ces Yonex IFB va donc voir demain 2 paires talentueuses qui ont contredit les pronostics de la finale, Championnes olympiques Matsumoto/Takahashi contre Championnes du monde et tenante du titre Chen/Jia. Les récentes vainqueurs du Danemark Open vont-elles à nouveau montrer leur supériorité à Paris face aux Indonésiennes ? Rien n'est moins sûr avec Polii/Rahayu. Réponse demain dans un stade de Coubertin plein à craquer.